Les différents troubles du comportement alimentaire
Les troubles du comportement alimentaire les plus connus sont l’anorexie mentale, la boulimie et les pulsions alimentaires. Les chiffres de 2012 rapportent qu’ils touchent environ 10 % de la population, et plus souvent les femmes qui sont plus sensibles aux variations hormonales. Toutefois, sans pouvoir avancer de chiffres, l’expérience m’invite à gonfler cette estimation, en particulier en ce qui concerne les pulsions alimentaires.
S’attaquer à son problème de trouble du comportement alimentaire est indispensable pour retrouver une sérénité quotidienne vis-à-vis de la nourriture.
Pourtant, il n’est bien souvent que la partie émergée de l’iceberg, les causes réelles étant d’ordre psycho émotionnelles. Le facteur émotionnel constitue clairement une clé de développement et d’installation d’un trouble du comportement alimentaire.
Et malheureusement, le sujet peut facilement devenir tabou parce qu’il véhicule de la honte et une profonde culpabilité chez les personnes qui en souffrent et qui restent impuissantes à se contrôler.
C’est pourquoi le patient doit trouver chez ses thérapeutes (on verra que l’approche est toujours pluridisciplinaire) un espace de bienveillance indispensable au tissage d’une relation de confiance et à l’expression de la souffrance ressentie.
L’anorexie mentale
L’anorexie mentale s’exprime chez les sujets qui présentent une peur phobique de prendre du poids. Ces personnes s’astreignent à une restriction calorique drastique s’accompagnant d’une perte de poids qui, poussée à l’extrême, peut entrainer la mort.
La restriction calorique est souvent associée à une hyperactivité physique, des conduites obsessionnelles type TOC, des vomissements et une déformation de l’image corporelle.
De plus, les patients qui développent une anorexie, présentent un certain nombre de caractéristiques comme le manque de confiance en soi, l’excès de perfectionnisme, le besoin de contrôle, le rejet du désir et de l’image de la femme, l’attachement excessif à l’un des parents…
La prise en charge de l’anorexie mentale est pluridisciplinaire avec une approche comportementale, une approche psychanalytique et bien sûr une approche nutritionnelle qui permet d’optimiser les apports en énergie et de limiter les carences sévères en vitamines et minéraux. D’un point de vue nutritionnel, l’objectif principal est de faire entendre au patient son déficit de poids et les risques inhérents à la dénutrition. Il faut faire adhérer, créer un espace de confiance, et parler positif des problèmes et de la maladie ; surtout ne pas faire culpabiliser d’avantage le patient.
À lire : Qu’est-ce qu’une pathologie à composante nutritionnelle ?
La boulimie
La boulimie correspond à la survenue de crises, assez fréquentes (une à deux fois par semaine) au cours desquelles le patient ingurgite de manière massive des quantités importantes d’aliments. Cette prise alimentaire n’apporte ni plaisir ni rassasiement. Elle est d’ailleurs réalisée avec tout ce qui peut se trouver dans le frigo et les placards, allant des pâtes froides aux paquets de gâteaux. La crise est l’expression d’une perte de contrôle dont il faut se débarrasser au plus vite.
La boulimie est associée à la peur de grossir dans la plupart des cas ce qui entraine dans 90 % des cas des vomissements après la crise pour maintenir un poids normal et dans 80 % des cas des tactiques compensatrices comme le saut d’un repas ou un jeûne sur plusieurs jours.
Tout comme dans le cas de l’anorexie, l’approche est pluridisciplinaire et implique une prise en charge psycho-émotionnelle et une prise en charge nutritionnelle. Dans ce cas, la régularité et la structuration des prises alimentaires sur la journée est indispensable pour limiter les crises. Il existe 2 éléments qui permettent au patient de sortir plus facilement et rapidement de sa maladie
- Le fait d’avoir une alimentation la plus équilibrée possible et de couvrir les besoins journaliers en vitamines, minéraux et acides aminés essentiels
- Le fait de ne pas avoir faim dans la journée car la sensation de faim augmente avec le degré de jeûne et précipite la crise de boulimie.
À lire : Qu’est-ce que la micronutrition ?
Les pulsions alimentaires
La pulsion alimentaire se traduit par de petites crises alimentaires au cours desquelles le patient consomme des aliments sans faim ni rassasiement mais qui lui font plaisir. Elle est le plus souvent associée à une prise de poids et constitue un motif de consultation très fréquent.
Elle est caractéristique car elle se produit plutôt en fin de journée en arrivant à la maison, qui représente un lieu de décompression qui favorise le lâcher-prise. Et c’est justement dans cette zone de cocooning que la pulsion alimentaire va permettre à la personne de gérer une émotion difficile ou un manque. La pulsion alimentaire n’est autre que l’expression d’une émotion qui n’a pas eu la possibilité de circuler et d’être évacuée.
La bonne nouvelle est que cette problématique est principalement liée à un déficit en sérotonine, déficit aggravé par la fatigue, le stress chronique, les variations hormonales.
La sérotonine est l’hormone du bonheur, celle qui permet d’avoir de la distance sur son émotionnel et de gérer sa sensibilité. Le précurseur de la sérotonine est le tryptophane, acide aminé rare et fragile, particulièrement sensible aux processus inflammatoires de l’intestin. Une carence en tryptophane entraine fréquemment des pulsions alimentaires en fin de journée par déficit en sérotonine.
La micronutrition apporte une solution simple à cette problématique en proposant aux patients une supplémentation en tryptophane qui leur permet de s’affranchir de leurs pulsions.
Le centre Nobelium vous accompagne
Au centre Nobelium, nous sommes spécialisés dans la prise en charge des troubles du comportement alimentaire en particulier des pulsions alimentaires. Elle se traduit par un rééquilibrage alimentaire personnalisé et un accompagnement en micronutrition si nécessaire.
Nous proposons également une orientation vers d’autres thérapeutes de grande qualité spécialisés dans des prises en charge psycho-émotionnelles totalement complémentaires de la prise en charge nutritionnelle.
Comme toujours le succès d’une approche thérapeutique dépend de l’analyse faite par le thérapeute des symptômes du patient. Le corps parle ; au centre Nobelium, nous l’écoutons et nous lui proposons des solutions naturelles pour rééquilibrer sa biologie interne.