Troubles métaboliques et hormonaux

Troubles hormonaux

Ménopause

La ménopause représente, pour la femme, une étape importante qui peut être abordée avec beaucoup d’appréhension. Dans certains cas, elle prend un tournant particulièrement inconfortable et perturbe le quotidien par des signes facilement banalisés mais réellement handicapants : bouffées de chaleur, dégradation de la qualité de la peau, infections urinaires, chute de cheveux et dégradation de la qualité du cheveux, fragilité osseuse, troubles de l’humeur, troubles du sommeil et bien sûr prise de poids.

La ménopause se traduit par un net effondrement des taux d’œstrogènes et de progestérone, hormones indispensables à la fécondité mais également au fonctionnement optimal du métabolisme, du système nerveux, du système cardiovasculaire et du système ostéo-articulaire ce qui explique la diversité des signes cliniques qui l’accompagnent.

Pendant la phase active, les œstrogènes sont produites essentiellement au niveau des ovaires et en plus petites quantités par les corticosurrénales, le foie et le tissu adipeux. La progestérone quant à elle est produite en grandes quantités par le corps jaune lors de la seconde phase du cycle menstruel et par les corticosurrénales.

Contrairement à une idée reçue, la périménopause débute une dizaine d’année avant la ménopause avec une diminution progressive de la progestérone suivie de celle des oestrogènes. Chez la femme ménopausée, le tissu adipeux peu devenir la principale source d’œstrogènes. Ce déséquilibre hormonal favorise l’accumulation de graisse viscérale au niveau de la ceinture abdominale caractéristique de la ménopause.

Pour autant, les conséquences délétères de la ménopause ne sont pas une fatalité. Des études scientifiques ont montré que l’accompagnement diététique et l’activité sportive permettait de maintenir un poids de forme et une composition corporelle normale chez la femme ménopausée. En alliant l’activité physique à une alimentation équilibrée, les femmes mettent toutes les chances de leur côté pour conserver ou retrouver leur poids de forme.

Notre équipe vous accompagne par une prise en charge nutritionnelle étroitement adaptée à vos besoins. Elle met en place un protocole de supplémentation en micronutrition et phytothérapie pour atténuer les symptômes de la ménopause quand ceux-ci sont trop marqués et lorsque des résistances à l’amaigrissement s’installent.

Maladie de la thyroïde

Alors qu’elle était encore considérée comme une maladie rare, il y a quelques années, la thyroïdite d’Hashimoto est devenue la maladie auto-immune la plus commune. Elle touche aujourd’hui plus de 5 % de la population et principalement les femmes (ratio de 1 homme pour 10 femmes).

Elle est identifiée par la présence d’anticorps anti-thyroïde peroxidase (TPO) et anti-thyroglobuline (TG) qui attaquent et détruisent la glande thyroïde. Elle se manifeste le plus souvent par une hypothyroïdie avec une TSH (Thyroid-Stimulating Hormone) élevée et une T4 libre basse.

Il existe, par ailleurs, des hypothyroïdies frustres possiblement liées à des carences alimentaires comme l’iode (manque de produits de la mer), le fer (règles hémorragiques), les vitamines du groupe B (régime végétarien ou vegan), la vitamine D (manque d’exposition à la lumière).

Des apports d’iode, de fer, de vitamine B, de sélénium ou de vitamine D insuffisants favorisent donc les dysfonctionnements thyroïdiens.

Dans le cas d’une hypothyroïdie avérée, l’apport d’une hormone de synthèse reste le principal traitement médical. Il est possible toutefois d’accompagner ce traitement et de soutenir la fonction thyroïdienne en comblant les éventuelles carences alimentaires .

Notre équipe vous apportera la prise en charge nutritionnelle, micro-nutritionnelle et phytothérapeutique adéquate.

 

Dr Cervantes Patricia

Médecin Nutritionniste