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Part 1 : Je ne perds pas de poids… j’ai une résistance à l’insuline
Vous êtes nombreuses, nombreux à venir dans mon bureau pour une perte de poids.
Et parmi vous, un certain nombre rencontre de réelles difficultés à contrôler leur poids malgré une alimentation saine et équilibrée, sans excès.
Ce constat m’a poussée à m’intéresser aux résistances à l’amaigrissement dont je vous livre, ici, une première explication : la résistance à l’insuline.
Qu’est-ce que cela signifie ?
Tout simplement que votre corps ne peut plus gérer les sucres correctement.
En effet, dans des conditions de fonctionnement normal, les glucides, digérés en petites molécules au niveau de l’intestin, rejoignent notre sang pour être véhiculés jusqu’à nos cellules qui s’en servent comme source d’énergie.
Le sucre présent dans le sang est mesuré par la glycémie et celle-ci doit être étroitement régulée pour éviter que ce dernier n’abime nos protéines.
Cette régulation se fait grâce à l’insuline, une hormone de stockage, qui permet au sucre de pénétrer dans les tissus, en particulier, le muscle, le foie et le cerveau, très gros consommateurs de glucose.
Le sucre en excès, quant à lui, est stocké dans le tissu adipeux.
Et ainsi, la glycémie est maintenue autour de 1 g/l.
Outre son rôle de stockage, l’insuline possède 2 autres fonctions majeures dans la résistance à l’insuline :
- Elle empêche le tissu graisseux de se départir de ses graisses
- Elle bloque la synthèse de glucose par le foie. A savoir que cette production de glucose a lieu la nuit, en l’absence d’apport de sucre via les repas, pour permettre de maintenir la glycémie autour de 1 g/l.
1ère étape – je ne perds pas de poids : blocage des systèmes de déstockage
Dans le cas d’une résistance à l’insuline, certains tissus, comme le muscle squelettique, ne répondent plus à l’injonction de stockage de l’insuline. Le glucose stagne dans le sang, la glycémie augmente et le pancréas, pour assurer un retour vers l’équilibre à 1 g/l, libère d’avantage d’insuline.
L’insulinémie augmente à son tour et la dégradation des graisses à l’intérieur du tissu adipeux est ainsi bloquée en continu. Les systèmes de déstockage de l’organisme de fonctionnent plus.
2ème étape – je ne perds pas de poids : atteinte du foie
En effet, parce que l’insuline ne pénètre plus dans le foie, elle ne peut plus exercer plus son rôle de contrôle sur la néoglucogenèse, et la synthèse de glucose hépatique se poursuit, elle aussi, en continu. Une hyperglycémie à jeun s’installe favorisant une aggravation de l’hyperinsulinisme.
3ème étape – je ne perds pas de poids : L’hyperinsulinisme
En cas d’hyperinsulinisme, un phénomène de résistance sélective à l’insuline selon les tissus se met en place.
Dans le foie, en particulier, bien que la synthèse de glucose hépatique ne soit plus bloquée, le processus de lipogenèse, lui, fonctionne de manière exagérée. Ainsi, les graisses s’accumulent dans le foie (stéatose hépatique), aggravant d’avantage la résistance à l’insuline.
Le même phénomène existe au niveau du tissu adipeux avec un processus de stockage des graisses qui s’intensifie.
Dernière étape donc, les mécanismes de stockage des graisses fonctionnent à plein régime, en particulier l’accumulation de graisses ectopiques (dans des tissus qui ne sont pas fait pour cela = foie, muscle, coeur…) !
Dans ces conditions, difficile de perdre du poids ! Sauf à apporter les réponses adéquates.
Concrètement, dans une telle configuration, votre ennemi numéro 1 est le sucre, vos meilleurs alliés sont les bonnes graisses (Omegas 3, certains Omega 6, Omega 7).
Le régime alimentaire seul est souvent insuffisant pour résoudre le problème de résistance à l’insuline et la micronutrition apporte une aide précieuse.
Au centre Nobelium, nous vous conseillons sur les meilleures solutions à apporter.